Obligation budgétaire

Depuis le début des "années 70" (lorsque le Président Pompidou donna pour instructions aux services de l’Etat "d’adapter les villes à la voiture") jusqu’à la fin des "années 90", rien (ou presque) n’a été fait pour développer les aménagements cyclables.
Au contraire... Nombre de grandes infrastructures routières ou ferroviaires ont été réalisées en créant de multiples coupures sur les voies secondaires ou les chemins. Dans le même temps nombre d’aménagements cyclables (réalisés le long de quelques grands axes routiers) ont disparu, faute d’entretien...
Rattrapper le retard coûte cher...

Garantir le financement de la politique cyclable par la loi ?

L’idée qui fait son chemin est la suivante : obliger les collectivités à consacrer un certain pourcentage de leur budget voirie au développement des infrastructures dévolues à l’usage du vélo.
En 2007, le ROSO (Regroupement des Organismes de Sauvegarde de l’Oise) proposait 2% en rythme de croisière et 5 à 7 % pendant quelques années pour rattraper le retard...

Remarque : Une telle obligation ne conduirait donc pas à des dépenses supplémentaires, mais seulement à un rééquilibrage des dépenses entre routes et aménagements cyclables. Imposée sans délai, cette contrainte n’aurait pour seul inconvénient que de retarder dans le temps la réalisation des aménagements routiers, de 2 à 5 %... Inconcevable ??

En novembre 2012, un projet d’amendement déposé par le Club des parlementaires pour le vélo, proposait d’affecter 10% du budget des routes (budget de l’Etat) à la réalisation d’aménagements cyclables.
Cet amendement a malheureusement été rejeté...