Nous étions 12 au départ de la place Carnot en ce premier dimanche de juillet.

Le départ

Comme d’habitude, toutes les générations étaient représentées.

Nous avions rallié la maison de la Pierre via Montataire (axe principal Jaurès, Lénine), Magenta, le joli petit village de Cramoisy et Saint-Leu-d’Esserent.

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Nous sommes rejoints par nos amis senlisiens, les vélos sont mis à l’abri.

Parking

Chacun met un casque et nous nous mettons en route pour la visite de la carrière Parrain.

En route

Départ pour la visite de la carrière Parrain

Démonstration

Technique de la lance

Ceci est un vélo

C’est bien le nom de cet outil dans le jargon des carriers.

Les carrières, une fois leur exploitation finie, ont ensuite été utilisées pour la culture des champignons, de part leur qualité de température et d’hygrométrie.

La technique en talus

Technique en talus, très gourmande en temps.

Bacs à champignon

Technique avec de grands bacs en bois. Un bac comprend 300kg de mélange compost/mycelium et donnera 100 kg de champignons. Le bois a le désavantage de s’abimer avec l’humidité.

Sacs à champignons

Les sacs en plastique ont remplacé les bacs en bois. 30kg de mélange par sac.

Les champignonnières isariennes sont concurrencées par celles des pays de l’Est. Il n’y a plus que celle de Laigneville qui soit en activité.

Il est temps de quitter le froid de la carrière Parrain

Carrière Parrain

et de retrouver le soleil dans la carrière à ciel ouvert dite Tranchée.

La carrière Tranchée

Quai d’embarquement

La carrière disposait d’une voie privée, en voie étroite qui était reliée à la voie de chemin de fer Paris-Creil.

La nature reprend ses droits

Les restes d’un aiguillage.

Front de taille

La visite se termine dans le jardin des carriers, 300 m2 tolérés par les patrons. Il est maintenant transformé en jardin pédagogique pour les enfants des écoles.

Le jardin

Une visite très intéressante, pour mieux appréhender une richesse de notre patrimoine local. La pierre maximinoise a servi construire beaucoup de bâtiments parisiens sous Louis XIV et Hausmann. Elle a maintenant une réputation bien établie et la demande est mondiale.

Certains sont rentrés directement vers Creil via la D162, le reste du groupe est allé se restaurer près de la halte fluviale de Saint-Leu-d’Esserent.

Retour sur Creil via la D92 et sa toute nouvelle bande cyclable jusqu’à Petit-Thérain.

Une belle journée.

Prochain rendez-vous avec ABC-vélo, le premier dimanche de septembre.