Proposition globale d’aménagements Recommandations d’ordre général
Texte remis à l’ARC le 25 juin 2015
- Respecter la loi « LAURE », devenue l’article L228-2 code de l’environnement.
- Rendre la voirie cyclable à 100 %.
- Les Voies Vertes sont accessibles de facto aux piétons et cyclistes : les signaler clairement comme telles (panneau C115).
- Différencier de manière évidente la piste cyclable du trottoir (aux abords de la clinique, les piétons prennent les pistes cyclables pour un trottoir alors que le trottoir existe à côté).
- Réserver les pistes cyclables exclusivement aux cyclistes lorsqu’un trottoir existe à proximité : panneau d’obligation « vélo » et panneau d’interdiction « piéton ». Lorsqu’une "piste cyclable" (ex le long de l’Oise) doit rester partagée, la déclarer en "VV".
- Marquer la traversée de voie cyclable sur la route (ex : il n’existe qu’un passage pour piétons entre le cours Guynemer et la rue de Harlay, rien pour le vélo alors qu’il y a une piste de chaque côté).
- Au croisement entre une voie cyclable et une voie auto (ex : Bd Gal Weygand / Av de l’Europe), la priorité devrait être accordée à la voie la plus importante des deux. Dans cet exemple, la voie vélo est un axe vélo important (Nord-Sud) alors que l’Av de l’Europe est une petite rue qui se connecte à un grand axe.
- Prioriser la réalisation de voies cyclables reliant les lieux à forte fréquentation : établissements publics tels que mairies, établissements d’enseignement, bibliothèques, postes, trésor public, gares, salles de sport et stades, piscines, musées, salles municipales, commissariat / gendarmerie, hôpital, clinique, petit et grands supermarchés, ZAC, grands sites industriels, …
- La mise en sens unique de certaines rues, dans le cadre d’un plan de déplacements urbains global, maintient l’accès automobile aux riverains et libère un espace permettant la création de voies cyclables.
- Développer les « double-sens cyclable ».
- Multiplier les « tourne-à-droite » aux feux tricolores.
- Mettre en place une signalétique horizontale et verticale spécifique aux vélos qui soit aussi évidente que celle destinée aux automobiles, indiquant la voie vélo, la position des parcs à vélo, la distance cyclable vers un lieu, etc …
- Traiter les zones de conflit vélo / auto pour améliorer la sécurité (ex : le cycliste venant du cours Guynemer et roulant vers la rue de Harlay traversera en même temps que les voitures tournent à droite, avec risque de collision car un cycle avance plus vite qu’un piéton).
- Supprimer les points noirs tels que poteau au milieu d’une piste cyclable, voie cyclable interrompue brutalement sans voie d’insertion sur la route (ex : arrivée rive gauche par le pont neuf, rue d’Amiens), fin de piste cyclable sans « bateau » mais avec haute bordure de trottoir, les zones cyclables pavées.
- Garantir une distance inférieure à 100 m entre deux parcs à vélos.
- Réaliser les pistes cyclables avec le même soin que les routes, dans un matériau de même solidité pour éviter qu’elles ne soient détériorées par des racines (ex : le long de l’Oise) ou par le poids des automobiles ou camions qui peuvent matériellement y accéder.
- Englober l’entretien des infrastructures cyclables dans l’entretien général de la voirie.