Réunion du 13/09/2010 à Margny

Réunion du 13 septembre 2010 avec les pouvoirs publics locaux de Margny-lès-Compiègne

Les participants à cette réunion étaient :

- Mme POUSSARD Responsable des Services Techniques
- M. FOURNIER Responsable du Service de voirie
- M. PONTHIEUX Police Municipale
- M. COULON Maire adjoint chargé des travaux
- M. GUILLOTEAU maire adjoint chargé de la sécurité
- Eric BROUWER président d’AU5V
- Alexandre HENNEQUIN responsable local AU5V pour la région de Compiègne

Réllexions / réticences

Mme POUSSARD nous informe d’emblée être sceptique concernant l’aspect sécuritaire des DSC (double sens cyclable).
Une description est alors faite sur les avantages de ce principe et sur l’absence d’accroissement de dangerosité - au contraire - de celui-ci, preuves à l’appui (documents du CERTU).

La loi mentionne l’obligation de mise en place de DSC dans les rues à sens unique situées en zone 30 mais n’interdit pas leur mise en place dans les rues à 50 Km/h.

Les propositions de DSC retenues à l’issue de la réunion pour proposition au Maire (et/ou à la commission circulation ??) :

les 2 rues en zone 30 et en sens unique
- Rue Alsace Lorraine
- Rue des Gouttes d’Or (partie Est entre Ruelle de Gouttes d’Or et rue Principale)

7 autres rues en sens unique mais à 50 kmh
- r. Maréchal Foch
- r. du 1er septembre
- r. J. Jaurès
- r. des déportés
- r. Garcin
- r. Molière
- Ruelle des Gouttes d’Or

Une réflexion est proposée concernant les places de stationnement dévolues aux vélos. Une place de stationnement automobile occupe le même espace que celui nécessaire à 10 vélos et coûte donc 10 fois plus cher qu’un stationnement vélo.

La municipalité note une forte demande en places de stationnement.
Nous proposons de remplacer un certain pourcentage (5% par exemple) de stationnement voitures par des stationnements pour vélos.
Les élus craignent une levée de boucliers de la part des automobilistes lors de la suppression de stationnements auto.
Nous rétorquons que l’équité voudrait que le stationnement soit réparti entre les différents modes de déplacement des citoyens : ce ne sont ni les voitures ni les vélos qui payent des impôts mais les citoyens.

Le fait de consacrer aux vélos 5% de l’espace réservé aujourd’hui aux voitures permet d’obtenir un accroissement de 45% de places de stationnement dévolus aux citoyens.
Explication : partant de 100 places de stationnement auto, si l’on transforme 5 emplacements auto en stationnement à vélos, et sachant qu’on peut placer 5 arceaux à la place d’une auto et mettre 2 vélos par arceau, on peut donc garer 10 vélos à la place d’une auto et donc 50 vélos à la place des 5 emplacements auto transformés, soit, au final, 145 places de stationnement (95 autos et 50 vélos) au lieu de 100 au départ.
Equilibrer le partage de l’espace public permet donc d’augmenter l’offre de stationnement ! Un régal pour la communication locale !!

Nous proposons aussi que les parcs à vélos choisis soient d’un modèle en « U » renversé, ce qui permet d’attacher cadre et roues pour une meilleure sécurité contre le vol.

Un texte proposant une réflexion sur la problématique du vélo urbain est soumis aux participants à cette réunion, il est joint à cet article.

Nous rappelons que seule une politique attrayante pour les vélos permettra de réduire le trafic automobile en amenant de plus en plus d’automobilistes à délaisser aussi souvent que possible leur voiture au profit du vélo.